Le 1er décembre 2009 restera une date amère dans l’histoire de la mode française. Ce jour-là, le tribunal de commerce de Paris a entériné l’arrêt des activités couture et prêt-à-porter de la maison Christian Lacroix, scellant ainsi la fin d’un chapitre flamboyant de la haute couture.
Le verdict est tombé comme un couperet : près d’une centaine de postes supprimés. Seule une douzaine de salariées conserveront leur place pour gérer les activités résiduelles de la maison, notamment les contrats de licence dans les secteurs des accessoires et parfums. L’époque des fastes défilés, des broderies baroques et des silhouettes opulentes semble désormais révolue.
Face à cette restructuration sévère, la direction de la maison se veut rassurante. Le PDG affirme que cette décision permettra de recentrer les activités autour de l’exploitation des marques, en vue d’un potentiel redéploiement dans le prêt-à-porter à l’avenir. Mais pour les amoureux du style exubérant de Lacroix, le choc est palpable.
Fondée en 1987, Christian Lacroix avait su imposer un style unique, théâtral et foisonnant, où le folklore méditerranéen rencontrait l’élégance parisienne. Mais derrière les dorures, les chiffres peinaient à suivre : en 2008, la maison enregistrait dix millions d’euros de pertes pour un chiffre d’affaires de 30 millions. Un modèle économique devenu intenable, malgré l’aura artistique intacte du créateur.
Si les robes Lacroix ne fouleront plus les podiums parisiens, le nom, lui, survit à travers les licences commerciales. Des parfums, des lunettes, de la papeterie, voire du mobilier… La griffe continue d’exister, comme un écho raffiné à ce que fut autrefois l’un des plus grands noms de la couture française.
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