Après la polémique sur la femme algérienne et le couscous, la ministre de la Culture Malika Bendouda est de nouveau au cœur d’une controverse. Cette fois, c’est le créateur franco-algérien Eddine Belmadi qui l’accuse publiquement d’avoir porté un karakou inspiré de l’une de ses créations sans le créditer.
Dans un message publié sur Instagram le 15 janvier, le styliste dénonce un acte de plagiat et regrette le manque de soutien de la part d’une personnalité censée valoriser les talents culturels de son pays :
« Pendant que la jeunesse du pays se bat corps et âme pour redonner vie à la culture algérienne, la ministre de la Culture bâcle tous mes efforts en portant une copie de ma création. Je suis scandalisé, dégoûté, j’ai honte. Comment valoriser la culture algérienne quand la ministre elle-même ne respecte pas les jeunes talents ? »
À ce jour, la ministre n’a pas répondu publiquement à cette accusation.
En Algérie, le plagiat dans la mode reste un problème récurrent. Les textes de loi actuels manquent d’efficacité et les créateurs de haute couture n’ont pas toujours accès à des syndicats ou structures capables de défendre leurs droits.
Face à l’absence de recours concrets, de nombreux stylistes se retrouvent démunis. Le manque de protection juridique freine l’émergence d’une véritable industrie du luxe algérien et mine la créativité locale.
Cette affaire relance une question fondamentale : quelles solutions pour défendre la propriété intellectuelle dans le domaine de la création artistique en Algérie ?
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