
moumout · 12 août 2014 à 16:10
Affrété auprès d’une compagnie italienne, mais battant pavillon national, le bateau Ischiamar III, un monocoque de 344 places et réparties en deux niveaux, devrait permettre une fluidité de la circulation routière. Les citoyens pourront ainsi se déplacer entre ces deux ports en moins de 50 minutes alors qu’il leur faudrait une traversée de 16 km par voie terrestre.
A cet effet, six navettes quotidiennes sont prévues dont trois le matin et trois autres l’après-midi. Le premier voyage aura lieu à 7h30 à partir de la Pêcherie et le dernier à 19h 30 du port d’El Djamila. Le déplacement à bord de cette embarcation est fixé à 50 dinars. Un tarif «accessible» au citoyen, selon le ministre. Notons que la gestion commerciale de cette liaison est dévolue à l’Entmv.
L’extension de cette ligne est prévue progressivement vers les ports et lieux d’accostage de Tamentfoust, Sablettes (Hussein Dey), Sidi Fredj et Bouharoun. «Cette initiative va s’étendre vers les ports de Tipasa et Boumerdès puis vers les villes de Annaba et Oran. Elle touchera progressivement toutes les wilayas côtières à travers des lignes de grandes distances», précise Amar Ghoul.
D’ailleurs, poursuit-il, «nous œuvrons pour l’acquisition de 4 à 5 bateaux qui seront gérés par l’Entmv». Pour ce faire, une étude a été lancée et le cahier de charge devrait être élaboré suivant la spécificité des différents ports et lieux d’accostage. Cet «acquis» devrait selon le ministre, développer le service public. Il annonce également une extension graduelle de ce mode de transport vers celui des marchandises et des véhicules.