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Une mer interieure en Algérie, un projet tombé dans l'oubli

Posté par moumout · 4 réponses · 1.6k vues

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moumout · 12 mai 2014 à 00:13

Note à propos d’un grand projet tombé dans l’oubli: la mer intérieure tuniso-algérienne

13 mars 2013, 19:30

Ce très modeste travail de recherche est dédié à la mémoire du défunt Chokri Belaid, fervent patriote et militant irréductible pour le droit des tunisiens et de toute l’humanité à une vie libre et digne. rn*****************
1- Présentation du projet
Le projet de la mer intérieure tuniso-algérienne consiste en la création d’une mer intérieure dans le sud tunisien et le sud-est algérien , qui s’étendrait sur les chott El-Djerid, chott El-Gharsa en Tunisie et chott Mlighigh en Algérie. Un canal de presque 200 km (avec 30m de largeur et 14 m de profondeur) serait creusé entre le Golfe de Gabes et chott El-Djerid pour amener l’eau de la Méditerranée. Un canal secondaire serait creusé à partir du chott Gharsa afin d’amener l’eau de mer au chott Mlighigh en Algérie. Cette mer intérieure couvrirait ainsi presque 8000 km2. Ce projet trouvait sa justification première dans le fait que certaines recherches géologiques attestaient l’existence d’une mer qui s’étendait- dans une ère reculée- entre Gabes et Biskra. Selon les dires du Commandant Roudaire , premier initiateur du projet,, des vieillards de la région de Nefzaoua lui ont affirmé qu’ils trouvèrent les vestiges d’une embarcation : bois et clous…(?) dans les bords de chott El-Djerid.
2- Objectifs du projet rn* L’objectif fondamental de ce projet est d’ordre sécuritaire et militaire. La France, fraichement installée en Algérie, avait des difficultés sérieuses à pacifier et à contrôler les confins méridionaux du territoire algérien. Elle rencontrait des difficultés similaires à contrôler les frontières tuniso- algériennes à ce niveau.
La création de cette mer permettrait aux bâtiments de la marine française d’atteindre ces contrées et d’y installer une base navale ce qui garantirait aussi bien la pacification que le contrôle du sud de l’Algérie et de la Tunisie. rn*En rapport avec cet objectif sécuritaire, ce projet se propose aussi de fixer les populations des confins méridionaux des deux pays et mettre fin aux mouvements des tribus, mouvements qui sont toujours source de problèmes pour le pouvoir colonial français en Algérie. Attendu que la création de cette mer intérieure transformerait le climat de cette région qui deviendrait tempéré, et vu la disponibilité en terres arables, les conditions seraient réunies pour le développement de l’activité agricole et la sédentarisation d’une population toujours agitée, en perpétuel mouvement et donc incontrôlable. rn*La création de cette mer intérieure, exigeant des travaux de très grande envergure : étude scientifique et technique, creusage d’un canal gigantesque entre le golfe de gabes et chott El-jérid, la création d’une base navale…occasionnerait la mobilisation de capitaux énormes et une dynamique économique qui aiderait à résorber – en partie- les crises conjoncturelles qu’a connu l’économie française durant la deuxième moitié du XIXème siècle.
3- Historique du projet
Les études menées par l’armée française dès 1843 sur le chott Mlighigh au sud de Biskra furent à l’origine de cette idée de mer intérieure. Un militaire français, le commandant Roudaire en fut l’initiateur. Son insistance sur la faisabilité et les bienfaits de ce projet amena le pouvoir colonial à prendre au sérieux cette affaire. Ainsi, le 27 Avril 1882, le Président du Conseil des ministres, Ministre des Affaires Etrangères, De Freycinet, promulgua un décret instituant « La Commission Supérieure pour l’Examen du Projet de Mer Intérieure dans le Sud de l’Algérie et de la Tunisie » qui était une commission parlementaire.
Cette commission dont les travaux prirent fin le 30 juin 1882, avait pour mission d’établir des conclusions se rapportant à trois centres d’intérêt : « 1°des moyens pratiques d’exécution ; 2°des conséquences probables qu’aurait l’établissement de cette mer, sous le rapport physique aussi bien que politique et économique ; 3°des clauses et conditions qui devraient figurer dans un cahier des charges, dans le cas où l’entreprise , étant admise en principe , paraitrait pouvoir faire l’objet d’une concession à l’industrie privée. ». Un deuxième décret portant la même date désignait les membres de cette commission.
Cette commission supérieure s’est scindée en trois sous-commissions : la première , composée essentiellement d’ingénieurs, s’intéresse aux aspects techniques du projet ,la seconde de ses retombées « physiques » (climat, effets chimiques et hygiéniques) : la troisième de ses aspects politique, économiques et militaires.
Ces commissions ont tenu plusieurs réunions entre Mai et Juillet 1882, deux séances plénières se sont tenues le 30 juin et le 7 juillet 1882. Un rapport final établi le 28 juillet 1882 clôtura les travaux de cette commission supérieure. Après avoir présenté les conclusions des trois sous-commissions susmentionnées, sa conclusion finale mettait fin à ce projet : rn« La Commission…… rn« - Considérant que les dépenses de l’établissement de la mer intérieure serait hors de proportion avec les résultats qu’on peut en espérer ;
- Est d’avis qu’il n’y a pas lieu, pour le Gouvernement français, d’encourager cette entreprise. »
Notons , enfin, que les autorités tunisiennes de l’époque étaient au courant du projet. Le commandant Roudaire, visita la Régence et effectua des recherches dans la région du Djérid et de Nefzaoua et avait profité des facilités beylicales : un interprète et une escorte durant son séjour et des lettres d’introduction à l’intention de l’administration locale.
4- Les raisons de l’abandon du projet Je me propose, à ce niveau, d’établir un résumé succinct autant que possible, des conclusions des trois sous-commissions susmentionnées, conclusions qui ont été à l’origine de l’abandon de ce projet.
Conclusions de la « commission technique » : avis très controversés à propos des difficultés de réalisations partant de calculs qui ne furent pas validés par tous les membres de la sous-commission, le commandant Roudaire défendant presque tout seul la faisabilité du projet face aux ténors de l’Académie des Sciences qui était un acteur principal dans ces travaux. Le cout global du projet estimé à 1.3 milliard de Francs Français de l’époque fut considéré comme trop élevé, d’autant plus que le profit escompté semblait faible.
Conclusions de la « commission sur les effets climatiques, chimiques et hygiéniques » : un changement climatique limité dans l’espace, plus d’humidité et moins de sècheresse dans les abords immédiats de cette mer intérieure, possibilité de diversification des cultures dans cet espace mais perte des palmeraies, risque de salinité excessive par endroits sous l’effet de l’évaporation….possibilité d’amélioration des conditions de salubrité dans la région.
Conclusions de la « commission des questions économiques, politiques et militaires » : effets économiques négligeables surtout au niveau commercial, les problèmes de relations internationales que pourrait soulever la création de cette mer sont minimes, il suffit de mettre sur pied une armature juridique adéquate en accord avec la Régence de Tunis. Sur le plan militaire, elle ne présente qu’un très faible intérêt…et l’aménagement du port de Gabes serait plus bénéfique.
5- En guise de conclusion
- D’après les documents que j’ai consultés, je suis enclin à penser que le projet a été pris plus ou moins au sérieux par les autorités françaises. Les décrets promulgués, les commissions et sous-commissions mises en place, les compétences mises en coopération, et les sommes allouées aux travaux de recherche et d’étude sur terrain…en témoignent.
- Cependant, il est à noter que le sujet fut traité de manière un peu hâtive, je dirais même expéditive : en quatre mois ! un laps de temps relativement court pour faire le tour de la question de manière exhaustive.
- Ce projet mérite- à mon sens- d’être repris dans son intégralité dans une option de coopération maghrébine, particulièrement tuniso-algérienne. Les sciences et les technologies ayant évolué, de nouveaux éclairages sur les questions scientifiques, techniques et économiques pourraient balayer les appréhensions des commissions françaises qui se sont penchés sur la question vers la fin du XIXème siècle.
- L’avis final de la commission supérieure française sur le projet fut la synthèse des conclusions des sous-commissions mais il était certainement conditionné par d’autres raisons qui me sont- à l’heure actuelle- inconnues. Une recherche sur la conjoncture française et internationale pourrait certainement éclairer davantage les raisons de l’abandon de ce projet.
Epilogue
L’état français laissa tomber le projet pour les raisons citées plus haut, mais le capital privé, sentant une affaire juteuse s’accrocha à la réalisation de ce projet. Ainsi, le célèbre Ferdinand De Lesseps, fort de son expérience du canal de Suez et de l’Isthme de Panama et qui était membre de la Commission Supérieure, constitua une société et engagea quelques travaux d’exploration tout près de Gabès qui n’eurent pas de suite. Des études en rapport avec le projet furent reprises vers les années trente encore une fois par les français, et ensuite vers les années cinquante, mais sans suite. La Tunisie et l’Algérie ont repris ce projet via un bureau d’étude suédois qui a conclu « à la faisabilité technique mais à sa totale nullité pratique en termes de développement ». et depuis, plus rien….d’ailleurs le commun des tunisiens n’ont même pas entendu parler de ce projet.
Hamdi Houcine
13 Mars 2013 rn************
Sources : rn1- Ministère des affaires étrangères [République Française], Commission Supérieure pour l’Examen du Projet de Mer Intérieure dans le Sud de l’Algérie et de la Tunisie présenté par M. le Commandant Roudaire. 1882. rn2- Le Projet de Création en Algérie et en Tunisie d’une Mer dite Intérieure Devant le Congrès de Blois. Extrait du compte rendu de la 13ème session de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences tenue à Blois en 1884, Paris 1885. rn3- L’Explorateur (IIIº VOLUME, Nº. 59, pour les 16 & 23 Mars 1876), La mission du Capitaine Roudaire en Tunisie et la mer intérieure, p.273. rnsource :
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moumout· Posté le 12 May 2014 à 00:39

Remontée des eaux dans la vallée du Souf

Du mythe de l’Atlantide à la prophétie d’une mer au Sahara


Le phénomène de la remontée des eaux dans la wilaya d’El Oued a de nouveau été évoqué, et le ministère des Ressources en eau a annoncé la réalisation d’un mégaprojet de 22 milliards de dinars pour mettre fin à ce problème, notamment la propagation des eaux usées dans les nappes phréatiques les rendant impropres à la consommation et à l’irrigation.
La ville aux Mille coupoles se trouve noyée sous d’autres chiffres moins enchanteurs : plus de 50 000 fosses septiques, plus de 2000 ghots, 1,5 million de palmiers noyés,… El Oued comme son nom l’indique veut dire la rivière. Et si c’était une prédestination inéluctable ? Cette remontée des eaux ravive les mémoires, les mythes et les légendes que l’on trouve dans les bibliothèques des érudits. Les Algériens se souviennent certainement d’un truculent Constantinois dénommé Bencherif qui créa un parti politique, en 1989, et évoqua le projet fantasmagorique de « mer intérieure ». On se moqua de lui dans la presse et les discussions de café. Par ignorance. Ce projet existe bel et bien et se réveille à l’attention de quelques rêveurs, pratiquement à chaque décennie. La vallée du Souf et de ses chotts aurait été dans des temps immémoriaux une mer intérieure donnant sur le golfe de Gabès en Tunisie. Les chotts sont les lacs salés collectant les eaux de surface. Les plus grands sont le chott Melhrir en Algérie et le chott El Djerid en Tunisie. Le bassin hydrographique du chott Melhrir est connu pour être le point le plus bas, moins de 40 m en dessous du niveau de la mer, recensé sur tout le territoire algérien. Il s’étend sur 8 wilayas (Biskra, Tébessa, Khenchela, Laghouat, Batna, M’sila, Djelfa et El Oued) et se distingue par un important cours d’eau, l’oued Djedi, avec de nombreux affluents dont les crues peuvent être dévastatrices. Le lit du chott Melhrir communique à l’est avec celui du chott Sellem. De celui-ci jusqu’au golfe de Gabès, situé à 320 km à l’est, on trouve une série de bas-fonds semblables, dont les plus importants sont les chotts Rarsa et El Djerid. Le bord oriental de ce denier n’est distant de la Méditerranée que d’environ 18 km. Creuser un canal qui permettrait à la mer de se déverser dans les chotts, pour y constituer (ou restituer) une mer intérieure « une Baltique de la Méditerranée », est une idée qui hanta plus d’un bâtisseur. Le projet le plus élabo ré fut celui d’Elie Roudaire, officier français à l’époque coloniale, qui reçut le soutien peu connu de Jules Verne, le prophète visionnaire du modernisme.

Jules Verne et le projet Roudaire

A partir de 1864, l’officier Elie Roudaire participa à l’élaboration de travaux cartographiques de l’armée coloniale. Chargé des nivellements géodésiques dans la région de Biskra, il formule alors l’hypothèse d’une mer saharienne qui aurait recouvert une grande partie du Nord-Sahara depuis le Sud des Aurès jusqu’au golfe de Gabès. Les « restes » de cette mer étant, selon lui, les chotts qui occupent cette région. Roudaire appuyé par un certain nombre de politiciens, de scientifiques et surtout par Ferdinand de Lesseps, le réalisateur du Canal de Suez, démontra :
La présence en ces régions d’importantes concentrations salines formant des croûtes ou, quand il y a de l’eau, des boues salées ;
La découverte de coquillages formant de véritables amas coquilliers autour des chotts et dans nombre de sebkhas
L’altimétrie négative de nombreux points situés dans ces chotts ;
Le niveau des eaux aurait graduellement baissé sous l’effet de la sécheresse et de l’évaporation à une époque indéterminée. Selon Roudaire et ses défenseurs, le fameux lacus ou palus Tritonis mentionné par de nombreux auteurs tels Scyllax, Ptolémée, Pomponius Mêla et Hérodote n’était autre que cette « mer saharienne » aujourd’hui disparue. Avant Roudaire, bien d’autres avaient émis cette hypothèse d’une mer saharienne. Dès le XVIIIe siècle, l’Anglais Shaw avançait que la zone des chotts correspondait au lac Triton des anciens, sur lequel fut jeté le vaisseau des Argonautes. Par la suite, avec l’arrivée française dans cette région (prise de Biskra en 1844) et la découverte que le chott Melhrir est situé au-dessous du niveau de la mer, cette thèse sera défendue par de nombreux chercheurs. Au moment où l’on s’apprête à célébrer en 2005 le centenaire de la mort de Jules Verne dans les villes qui l’ont vu naître (Nantes en 1828) et mourir (Amiens en 1905), il est utile de savoir que L’invasion de la mer, inspiré du projet Roudaire, est le dernier manuscrit que Jules Verne a confié en octobre 1904, peu de temps avant sa mort, à son éditeur Hetzel et ne figure pas parmi ses romans les plus célèbres. Ce manuscrit n’est cité dans aucune de ses nombreuses biographies. Aujourd’hui encore, hormis quelques spécialistes, peu de personnes on lu L’invasion de la mer, un titre prémonitoire. Dans la plupart de ses œuvres, Jules Verne fut un prophète comme il le disait lui-même : « Ce que j’ai écrit sera réalisé à la fin du siècle. » Du ballon (Cinq semaines en ballon) à la fusée (De la Terre à la Lune), au sous-marin (Vingt mille lieues sous les mers) à la spéléologie (Voyage au centre de la Terre), à la notion de vitesse (Le tour du monde en 80 jours), cet auteur apparaît dans l’imagerie commune comme un visionnaire scientifique, comme celui qui « rend perpétuellement l’irréel croyable ».


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moumout· Posté le 12 May 2014 à 00:39

Le mythe de l’Atlantide

Bien avant le projet Roudaire, il y eut le mythe de l’Atlantide qui fascina tant d’auteurs. Platon fut le premier à « découvrir » l’Atlantide, sans situer exactement son emplacement. Ce n’est que plus tard qu’il fut déduit que le Sahara fut une sorte de paradis terrestre, car il avait tout pour être une contrée florissante en ces temps reculés. On trouve dans le Sahara de grandes vallées d’érosion et des traces de végétation, ainsi que des traces de troncs pétrifiés et de végétaux arborescents. On trouve également la trace d’une mer intérieure au sud de l’Algérie et de la Tunisie. Cette mer de 400 km de long aurait été alimentée par une série de quatre fleuves : le Souf, l’Ighargar, l’oued Miya et l’oued Djedi qui sont en réalité les quatre fils du Nil. Les vestiges de la civilisation montrent que la flore y était des plus abondantes. On y trouve des dessins primitifs sur la pierre desséchée représentant des lions, des rhinocéros, des gazelles, des hippopotames et des caïmans. On peut trouver aussi en abondance des silex taillés sur les bords de ces anciens fleuves. Il y a aussi des traces de construction d’anciens canaux. A Mertoutek, dans le Sahara central à 2000 m d’altitude, on a trouvé des peintures rupestres représentant des hommes et des troupeaux de bœufs ; ces peintures sont comparables à celles que l’on trouve en Egypte. Ce qui tendrait à prouver une civilisation d’il y a plusieurs millénaires dans cette partie d’Afrique centrale. Elle fut sans doute l’ancêtre de la civilisation égyptienne dont le berceau fut le Hoggar, où des fouilles ont révélé l’emplacement de la tombe de la mystérieuse reine Tin-Hinan (Antinéa dans la littérature de l’Atlantide) toujours vénérée par les Touareg. On y a découvert, près du squelette féminin, de nombreux bijoux, colliers et bracelets d’or et une statue du style aurignacien. Ce squelette montrait une ressemblance avec la race Cro-Magnon, ce qui laisserait supposer que les habitants de l’époque de cette région étaient de grande taille, à peau blanche, aux cheveux blonds et aux yeux clairs, ce qui ne correspond en rien à des races africaines de la même latitude. Ils y seraient venus avant la séparation de l’Europe et de l’Afrique. En raison de tous ces avantages climatiques que ces végétations luxuriantes, ce pays fut donc considéré comme un eden, et c’est pour cela que l’Atlantide a toujours été considéré comme le pays idyllique. Les conteurs parlent souvent des contrées jadis florissantes, couvertes de cultures abondantes et de palmeraies entourant d’importantes villes. Il est possible qu’un mouvement tellurique ait dévié le cours du Nil de son ancien lit à celui qu’il a actuellement. De ce fait, le manque d’irrigation de cette partie de l’Afrique du Nord a désertifié toute la région et le Sahara est devenu le désert que nous connaissons maintenant. Deux récents ouvrages incitent à réexaminer le projet de cette mer intérieure, à la lumière des nouvelles connaissances scientifiques en la matière. Le réchauffement de la planète et la fonte des glaces polaires entraînent une montée graduelle du niveau des mers et océans. L’organisation d’un colloque de scientifiques et spécialistes algéro-tunisiens à El Oued ou à Tozeur sur l’éventualité d’une résurgence d’une mer au Sahara et ses implications géo-économiques serait la bienvenue
Bibliographie à consulter
Aumassip G., 1991, Autour de la mer saharienne, Awal. Balland A., 1995, La mer oubliée. Paris, Grasset. Broc N., 1987, Les Français face à l’inconnue saharienne : géographes, explorateurs, ingénieurs (1830-1881) », Annales de géographie. Charles-Roux F. Goby J., 1957, « Ferdinand de Lesseps et le projet de mer intérieure africaine », revue des Deux Mondes. Coque R., 1990, « Les vicissitudes d’un mythe : la mer saharienne quaternaire », Sahara. Heffernan M.J., 1988, « A French colonial controversy : Captain Roudaire and the saharan sea (1872-1883) », The Maghreb review. Le Tolle R., Bendjoudi H., 1997, Histoires d’une mer au Sahara. Utopies et politiques. Paris, l’Harmattan. Marcot J.L., 2003, Une mer au Sahara, Ed. la différence, collection outre-mers Martins C., 1864, « Le Sahara. Souvenirs d’un voyage d’hiver », Revue des Deux Mondes. Roudaire E., 1874, « Une mer intérieure en Algérie », Revue des Deux Mondes. Roudaire E., 1877, Rapport à M. le ministre de l’Instruction publique sur la mission des chotts- Etudes relatives au projet de mer intérieure. Paris, imprimerie nationale. Valete J., 1977, « Le projet de mer intérieure du colonel Roudaire et la politique coloniale de la IIIe République », revue d’histoire maghrébine.
Source El Watan
Le Pèlerin

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magnolia· Posté le 12 May 2014 à 04:46

jai juste envie de dire on a 1200km de cote non exploite et on pense a un tel projet c une plaisanterie pr moi.

sinon pr moi les priorites pr lalgerie c davoir des hopitaux digne de se nom avoir des toilettes publique pr quand on a besoin de faire nos besoin on rentre pas dans un restaux ou on voit des femmes frapper au porte de maison pr le faire. avoir des maisons pr locassion a des prix raisonable …

un tel projet viens on dernier de la liste de nos priorite.

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Chaden· Posté le 12 May 2014 à 08:40

Tout a fait d’accord avec toi Magnolia!

Un pays avec de telles richesses devrait même avoir un système hydrique digne de ce nom

j’ai honte on remplit encore des bidons peu de personne on de machine a laver

il y a régulièrement des coupures il devrait investir dans des usines de dessalement

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