
algericaine · 19 juin 2013 à 13:19
Je suis tombée sur cet article du journal "el watan", repris par le journal français "les échos", et je l’ai trouvé interessant car il va un peu dans le sens de mes idées, et donc j’ai voulu le partager.
Entre printemps arabe et interrogations sur l’après-Bouteflika, l’Algérie semble suspendue hors du temps, paralysée par son régime, ses partis au pouvoir (FLN et RND) et ses peurs d’un retour de la décennie noire (la guerre civile des années 1990). Pourtant, souligne « El Watan », cette période pourrait être l’occasion de réaliser ce que certains dénomment déjà une « transition pacifique ». La diaspora de 7 millions d’Algériens, selon le recensement, et qui comptent parmi eux beaucoup de jeunes et des diplômés des meilleures universités du monde, pourrait jouer son rôle. Pour le quotidien indépendant, « ils sont ingénieurs, entrepreneurs, scientifiques, intellectuels et ils font les beaux jours de leur pays d’adoption ».
Récemment, raconte le journal, un homme d’affaires français d’origine algérienne, Rachid Nekkaz, a annoncé sa candidature pour la prochaine élection présidentielle en Algérie avec comme programme l’éradication de la corruption. Reste que si une nouvelle génération d’Algériens vivant à l’étranger pourrait retourner, la diaspora algérienne est sous le feu des critiques pour sa faible participation à l’essor économique de l’Algérie. Les transferts de fonds des immigrés (1,8 milliard en 2012) ne représentent que 1 % du PIB. Ce pourcentage monte à 6,9 % au Maroc et à 5 % en Tunisie. Mais pour les représentants de la communauté expatriée, « la faute en incombe surtout aux pouvoirs publics algériens », incapables de créer des conditions favorables à l’investissement. La diaspora, « un atout inexploité », souligne le journal.