
darine · 18 octobre 2011 à 14:34
Bonjour à tous et à toutes
Comme le titre indiqué ci-dessus, j'ai assisté à une Conférence avec un intérêt particulier, des personnes se sont déplacées de Toulon, d'Avignon, de Paris enfin de pas mal de villes de France, pour y participées et comprendre.
Les intervenants étaient présents, Historien, Politicien, Représentant d'une Association, etc… à un moment c'était même émouvant car parmi eux il y avait une personne que cette date lui a rappelée des souvenirs très marquants car il a survécu à ce drame.
Des questions-Réponses, ont été posées timidement au début puis comme un soulagement les langues se sont déliées dans une atmosphère de respect du Public présent.
Je rends hommage à tous les Chouhadas morts pour notre Pays l'Algérie et à ses Enfants pour qu'ils soient libres et indépendants (Toutes les dates sont importantes et ne seront pas oubliées)
Je vous fais partager une petite partie d'un article d'un journal relatant les faits et où une marche pacifique a eu lieu le lendemain 18 octobre 2011
DARINE
50ème anniversaire
Vérité et justice
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris et dans d'autres Villes de France, contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l'égalité, leur droit à l'indépendance et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d'entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d'une violence et d'une brutalité extrêmes des forces de police.
Cinquante ans après, la vérité est en marche. Cependant, la France n'a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu'elle a menées – en particulier la guerre d'Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d'horreurs qu'elles ont entraînés, comme ce crime d'État que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd'hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, et le pouvoir encourage les nostalgiques de l'Algérie française et de l'OAS.
Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, d'échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et de travailler ensemble, avec leurs homologues des deux rives de la Méditerranée. La vérité doit être dite sur l'organisation criminelle de l'OAS, que certains, au sein même du parti du président de la République, cherchent à réhabiliter. Ce n'est qu'à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d'Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd'hui nombre de citoyens ou de ressortissants d'origine maghrébine ourndesanciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.
On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Cinquante ans après, il est temps :
que les plus hautes autorités de la République reconnaissent les massacres commis par la police parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants comme un crime d'État ;
que la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie soit supprimée ;
que la liberté d'accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens ;
que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.
Pour donner l'ampleur nécessaire à la commémoration du 50ème anniversaire du tragique 17 octobre 1961, un collectif entend coordonner des actions communes aux différentes organisations qui souhaitent faire reconnaître et condamner ce crime d'Etat commis sous la responsabilité du sinistre Préfet de Police Maurice Papon.