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DE DZIRIYA À DZIRIELLE : LES ARCHIVES

Miss Algérie 2006 : Meriem Leitim, la grâce juvénile couronnée à Sidi Fredj

Elle est grande, élancée, lumineuse. À seulement 17 ans, Meriem Leitim, une lycéenne originaire d’Alger, vient de décrocher le titre très convoité de Miss Algérie 2006, s’imposant parmi 19 candidates venues des quatre coins du pays. C’est au cœur du port pittoresque de Sidi Fredj, dans une ambiance feutrée et intimiste, que la jeune lauréate a vu sa vie basculer en une soirée.


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Le moment est suspendu. Lorsqu’Abdelkader Chéradi, président du Comité d’organisation de Miss Algérie et fondateur de l’association Nedjma, lui remet l’écharpe blanche et le bouquet d’honneur, Meriem peine à contenir son émotion. Submergée par la timidité et l’intensité de l’instant, elle reste silencieuse face aux flashes et aux questions pressantes des journalistes. Mais son regard en dit long : celui d’une adolescente propulsée dans un rôle qu’elle incarne avec une élégance naturelle.

Un concours revendiqué comme artistique et culturel

Avant même le défilé, M. Chéradi avait tenu à rappeler la philosophie de l’événement. « Miss Algérie n’est pas un produit marketing, mais une vitrine artistique et culturelle de la femme algérienne », a-t-il affirmé avec force. Il a également souligné la légitimité de son initiative, en évoquant les éditions précédentes, organisées même durant les années noires de l’Algérie — notamment en 1997 — alors que le pays faisait face à des tragédies telles que les massacres de Bentalha et de Raïs.

Une soirée tout en charme et diversité

Le show, discret mais raffiné, s’est déroulé devant un jury de huit personnalités, parmi lesquelles figurait la chanteuse Naïma Ababsa. Les candidates, toutes singulières dans leur beauté, ont défilé tour à tour en tenue de ville, en vêtements traditionnels puis en robes de soirée, sous les rythmes entraînants du DJ Mohamed Merouane et les interludes animés par Cheb Yazid.

Le charme méditerranéen célébré

Sur scène, les silhouettes se succèdent mais ne se ressemblent pas. Certaines affichaient des mensurations de mannequin, d’autres portaient avec fierté leurs formes méditerranéennes. Une diversité assumée, saluée par un public conquis. Pour beaucoup, cette édition 2006 incarnait parfaitement ce charme pluriel et solaire de la femme algérienne, à la fois authentique et résolument moderne.

Au terme de la soirée, Meriem Leitim et ses quatre dauphines ont offert une image à la fois fraîche et rayonnante de l’Algérie féminine. Une génération montante, fière de ses racines, prête à porter haut les couleurs de son pays.















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