Vous l’avez remarqué ? Vos histoires se suivent et se ressemblent. Le décor change, les prénoms aussi (quoique parfois non), mais le scénario reste identique : au début, c’est passion, messages mignons et papillons dans le ventre… puis viennent les silences, les excuses, et cette phrase culte : « Je ne suis pas prêt pour une relation sérieuse. »
Si votre vie amoureuse ressemble à un replay de téléréalité, c’est peut-être qu’un schéma invisible se répète. Rassurez-vous : ce n’est pas une malédiction. C’est votre inconscient qui adore les rediffusions.
Dans notre culture, le célibat passé 30 ans, c’est un peu comme dire “je fais du tricot le samedi soir” : tout le monde s’inquiète pour vous. Résultat, certaines foncent tête baissée dans la première histoire venue, juste pour prouver qu’elles ne finiront pas seules avec un chat. Mauvaise idée. La peur du célibat attire souvent… des situations encore plus solitaires.
Le tic-tac du corps, c’est comme une notif WhatsApp qui ne s’éteint jamais. “Tu veux des enfants, oui ou non ?” Alors, on reste avec quelqu’un “parce qu’il est gentil” (et surtout disponible). Sauf qu’un bébé ne règle pas tout, parfois, il ne fait que prolonger le problème.
Vous aimez “sauver” les autres ? Mauvaise nouvelle : Cupidon ne recrute pas à Médecins Sans Frontières. Beaucoup de femmes confondent amour et sauvetage émotionnel. “Il est perdu, mais je vais le changer.” Spoiler : non. Il va juste vous fatiguer.
Il y a deux extrêmes : celle qui pense ne rien valoir et accepte tout, et celle qui pense valoir trop et veut être admirée à tout prix. Dans les deux cas, on attire le mauvais type. Moralité ? Mieux vaut chercher l’équilibre que le miroir flatteur.
Vous l’avez vu venir : les signaux rouges clignotaient comme un panneau d’autoroute — mais non, vous avez préféré écouter la playlist “coup de foudre” dans votre tête. C’est humain : au début, on idéalise, on s’invente une histoire. Et puis un jour, on se réveille avec un mec qui vous emprunte vos produits The Ordinary.
Dans nos contrées, quand l’amour tourne en boucle, on sort vite les grands mots : “C’est le sihr !” ou “C’est le mektoub.” C’est vrai que ça soulage : c’est moins dur de blâmer le destin que d’admettre qu’on choisit (souvent) mal.
Mais si tout était “écrit”, pourquoi certains vivent des histoires équilibrées ? Parce qu’ils ont appris à lire entre les lignes. Le mektoub, c’est peut-être juste le point de départ : le reste, c’est vous qui le rédigez. Alors autant changer de plume.
Reconnaître qu’on attire toujours les mêmes profils, c’est déjà 50 % du travail. Le reste ? C’est d’oser changer de regard sur soi. Ça demande parfois un petit passage chez le psy (ou une grande conversation entre copines, accompagnée d’un thé à la menthe et de beaucoup d’honnêteté). Parler, c’est déjà rompre le sort — même sans encens ni bougie parfumée.
Et puis, spoiler : il n’y a aucune honte à dire “j’ai un radar à boulets, mais je travaille dessus”. C’est le début de la guérison sentimentale.
Nos choix amoureux sont souvent des rediffusions de notre enfance : on rejoue des scènes vues entre nos parents, ou on tente d’en écrire l’inverse. Interrogez votre histoire : qu’avez-vous compris de l’amour ? Qu’avez-vous décidé d’éviter ou de reproduire ?
Non, rester seule un moment n’est pas une punition. C’est même une bénédiction. Vous rechargez votre batterie émotionnelle, vous clarifiez vos envies. Bref, vous devenez une célibattante — pas une “pauvre célibataire”. Et ça change tout.
Arrêtez de liker les profils de “mec à sauver” et testez les “mecs stables mais pas chiants”. Ils existent, promis. Apprenez à repérer les signes d’une relation saine : respect, équilibre, humour, confiance. Pas besoin de drame pour qu’il y ait de la passion.
Parce que oui, on s’est toutes déjà dit : “Plus jamais.” … avant de retomber dans le piège six mois plus tard. L’important, c’est de savoir en rire. Nietzsche disait : “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fortes.” Nous, on ajoute : “Et plus drôles, surtout.”
Le bon, c’est celui avec qui vous pouvez être vous-même, sans avoir peur d’être “trop” ou “pas assez”. Celui qui ne vous demande pas de le sauver, ni de vous excuser d’exister. Et si vous ne l’avez pas encore trouvé, tant mieux : vous avez encore du temps pour devenir la meilleure version de vous-même.
À retenir : ce n’est pas le mektoub qui choisit votre partenaire, c’est votre estime de vous. Et celle-là, vous pouvez la réécrire quand vous voulez.
Alors, la prochaine fois qu’un “cas social” croise votre route, souriez, remerciez l’univers pour la leçon… et changez de trottoir avec style.
Rejoignez la communauté Dzirielle !
Accédez aux commentaires, aux forums, recevez nos contenus exclusifs et partagez votre avis 💬
Créer mon compteDéjà membre ? Connectez-vous
Aucun commentaire pour le moment... Et si vous ouvriez le bal ?