Depuis ses débuts, Hassiba Amrouche a su imposer une identité vocale unique. Son timbre, à la fois puissant et nuancé, traverse les répertoires avec grâce — de la ballade chaâbie à l'intensité du chant chaoui, des mélodies kabyles aux inflexions du raï. En arabe comme en amazigh, elle épouse chaque mot avec émotion, ancrant son art dans la pluralité culturelle algérienne.
Elle n’a jamais cédé à la facilité des carrières éphémères. À contre-courant des tendances, Hassiba a toujours choisi la qualité plutôt que la surexposition. En studio ou sur scène, son engagement est total. Son public, fidèle et transgénérationnel, reconnaît en elle une artiste entière, guidée par l’exigence et l’authenticité.
Interrogée sur sa vie personnelle, elle esquisse un sourire pudique avant de répondre : « Je n’ai pas trouvé la bonne personne, et ce n’est pas grave. J’ai rempli ma vie d’amour autrement : par la musique, par mes proches, par la liberté. »
La presse et les professionnels du milieu ne tarissent pas d’éloges. Beaucoup la considèrent comme l’une des plus grandes interprètes féminines de la scène algérienne contemporaine. Si la discrétion est sa marque, le respect qu’elle inspire est immense.
Aujourd’hui encore, malgré les années qui passent, Hassiba Amrouche continue de briller, d’inspirer, et de défendre une vision exigeante et libre de l’artiste femme. Une femme qui n’a pas besoin de conformer sa vie à une norme pour être accomplie.
Sa trajectoire est un hymne à la liberté, à la fidélité à soi-même et à la beauté de la maturité choisie. On ne peut que lui souhaiter de poursuivre sa route artistique avec la même intensité — et du bonheur, sous toutes ses formes.
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