Chaque année, le même scénario : en quelques jours, la consommation de viande explose. D’après certains nutritionnistes, un adulte algérien peut consommer l’équivalent de plusieurs kilos de viande sur une semaine. Bien que l’Aïd soit un moment de célébration, ce pic alimentaire peut perturber le système digestif, le foie et même le cœur.
« Ce n’est pas tant la viande en soi qui pose problème, mais l’excès brutal et l’absence de légumes ou de fibres pour contrebalancer », explique une nutritionniste basée à Alger.
Dans un pays déjà touché par le stress hydrique, il est bon de rappeler que la production de viande (notamment ovine) est très gourmande en eau et en ressources naturelles. Sans remettre en question la tradition, il est peut-être temps de repenser nos habitudes post-fête : mieux gérer les restes, limiter le gaspillage, privilégier des accompagnements végétaux.
« Il ne s’agit pas de bannir la viande rouge pendant l’Aïd, mais de garder une forme de mesure. Écouter son corps, alterner les repas riches et plus légers, et surtout, ne pas négliger les fibres et l’hydratation », recommande la diététicienne Leïla Z., spécialisée en nutrition préventive à Oran.
L’Aïd el-Kebir est un moment précieux, où le partage et la générosité priment. Mais consommer avec modération, c’est aussi honorer cette fête tout en prenant soin de soi. Car célébrer la vie ne devrait jamais rimer avec mettre sa santé en danger.
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