Depuis 1906, les Parfums Zouaï incarnent l’excellence algérienne dans l’univers de la haute parfumerie. De Pomaria à Elite, cette saga familiale mêle tradition, créativité et passion olfactive, portée par des générations de créateurs algériens visionnaires.
C’est l’histoire d’une success story familiale qui traverse le temps avec élégance. Depuis 1906, les Parfums Zouaï incarnent l’alliance entre tradition, exigence artisanale et innovation. Un héritage transmis de génération en génération, où chaque flacon raconte un chapitre d’Algérie.
Zouaï El-Hadj, fondateur visionnaire, découvre dès l’enfance sa passion pour les plantes et les essences. Fasciné par l’herboristerie, il s’initie aux secrets des huiles dans les souks d’Alger, où les parfumeurs traditionnels composent leurs mélanges avec rigueur et discrétion.
« Chaque flacon signé Zouaï raconte un chapitre d’Algérie, avec sa mémoire, sa sensualité et sa noblesse. »
Doté d’un talent olfactif exceptionnel, il attire l’attention d’un grand créateur de l’époque, qui en fait son élève puis son associé. Cette rencontre marque l’entrée du jeune Algérien dans le cercle très fermé des "nez". Après une collaboration prestigieuse, il revient au pays pour fonder en 1906 sa propre maison : Parfums Zouaï.
Son premier parfum, Pomaria, voit le jour en 1925. Raffiné, énigmatique, il envoûte immédiatement. Copié mais jamais égalé, ce parfum reste un monument de la parfumerie algérienne. El-Hadj est intraitable sur la qualité des matières premières et collabore avec le miniaturiste Mohamed Racim pour illustrer ses étiquettes, créant ainsi des objets d’art.
Le succès dépasse les frontières. Fournisseur des cours royales d’Arabie Saoudite et du Maroc, médaillé d’or à l’Exposition universelle de Chicago en 1926, il impose la signature algérienne dans le monde très sélectif du parfum.
À sa disparition en 1966, Zouaï El-Hadj transmet à ses deux fils, Yahia et Mahfoud, l’art et la rigueur du métier. Mahfoud, chimiste diplômé d’Alger, docteur en sciences de l’ESCOM (Paris), se forme dans les plus grands laboratoires parisiens avant de rejoindre l’entreprise familiale.
Directeur technique des Parfums Zouaï, il est contraint de suspendre l’activité lorsque l’Algérie ferme ses frontières aux importations. Il s’installe alors à Paris, fonde une cellule de consulting et participe à la conception de parfums emblématiques comme Must de Cartier ou Boucheron.
De retour en Algérie, Mahfoud Zouaï fonde Maison Elite avec son associé M. Khelifi. Le pari ? Recréer un parfum d’excellence à l’algérienne. Chaque création est pensée comme une œuvre : essences naturelles nobles, flacons raffinés, identité forte.
Elite lance ses premières fragrances : Loana, joyeuse et moderne, pensée pour les jeunes femmes urbaines, et Gala, plus sensuelle et luxueuse, pour les femmes en quête d’authenticité olfactive. Pour les hommes, Top Water est une eau de toilette fraîche, sobre et virile.
Mahfoud Zouaï fait aujourd’hui partie des rares "nez" au monde à composer lui-même ses formules. Véritable artiste des senteurs, il se distingue par sa capacité à marier modernité et mémoire, sensualité et exigence.
Dans chaque flacon signé Zouaï, c’est un peu d’Algérie que l’on respire. Un art de vivre, une élégance discrète et une passion intacte pour la beauté invisible du parfum.
Mahfoud Zouaï est un chimiste et parfumeur algérien, directeur technique des Parfums Zouaï et cofondateur de la Maison Elite. Il a contribué à la création de parfums iconiques comme Must de Cartier.
Le parfum Pomaria, lancé en 1925, est l’un des plus emblématiques. Il incarne l’élégance algérienne et a été primé à l’exposition universelle de Chicago.
Oui, la marque a été relancée sous la forme de la Maison Elite, qui perpétue l’héritage des Parfums Zouaï avec des créations modernes et raffinées.
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