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Peux-tu te présenter ?
Je suis Ould Mohand Célia, née un vendredi 25 février 2000 à Oran. Je suis originaire de Kabylie et je suis chanteuse, musicienne et comédienne.
À quel âge as-tu commencé à chanter ?
J’ai commencé à chanter à l’âge de 5 ans, et ma première scène remonte à 2007, lors du festival des Raconte-Arts, dans le village kabyle d’Aït Wabane.
Es-tu issue d’une famille d’artistes ?
Oui, dans ma famille, il y a des peintres, des dessinateurs, des musiciens et des guitaristes. Par exemple, Slimane Ould Mohand est reconnu en France pour ses toiles exceptionnelles.
Comment t’est venue l’envie de faire de la musique ?
Vers 5 ou 6 ans, mes parents ont remarqué que j’étais douée pour la musique et le chant. Ils m’ont donc inscrite au conservatoire pour apprendre le solfège et le violon, ainsi qu’à l’association de chant andalou « Ennahda ».
Tu as remporté le premier prix du concours national de la musique amazighe. Peux-tu nous parler de cette expérience ?
J’ai remporté plusieurs prix. J’ai obtenu le troisième prix du festival de la chanson oranaise en 2012, puis le deuxième prix au festival national de la chanson kabyle à Béjaïa, et enfin le premier prix au concours national de la chanson amazighe en 2015. Ces expériences ont été extraordinaires : elles m’ont permis de me confronter à d’autres talents et de me situer artistiquement.
Pour ton jeune âge, tu as déjà réalisé plusieurs duos. Quelle rencontre t’a le plus marquée ?
J’ai effectivement rencontré Akli D, Ali Meziane, Aït Menguellet, Karim Abranis et d’autres encore. Mais le duo qui m’a le plus marquée, c’est celui avec Nouara. Nous avons chanté ensemble sur scène la chanson « Akwessigh a mmi 3zizen ».
Quels sont les artistes algériens que tu préfères ?
Hadj El Anka, Aït Menguellet, Matoub Lounès, Nouara et Lotfi Double Kanon.
À quand un premier album ?
Bientôt, incha’Allah. Je veux prendre mon temps pour proposer un travail de qualité. Mon objectif est de toujours être à la hauteur, et pourquoi pas, faire partie des meilleurs.
As-tu déjà chanté à l’étranger ?
J’ai reçu plusieurs invitations, mais il y a toujours eu des contretemps. Une fois, c’était en pleine période d’examens. Une autre fois, on voulait que je voyage seule avec une autorisation paternelle, alors que je n’avais que 15 ans. Je n’ai pas l’habitude de me déplacer sans mon père, donc cela n’a pas pu se faire.
Ta voix semble parfaitement adaptée au répertoire andalou. As-tu déjà envisagé d’interpréter de la musique andalouse en langue amazighe ?
Oui, d’ailleurs un projet est en cours avec le président de l’association Ennahda de musique andalouse.
Quel morceau kabyle préfères-tu chanter ?
« Irwihen » de Takfarinas.
Tu as écrit et composé un morceau. Peux-tu nous en dire plus ?
C’était ma première composition, un essai pour voir si j’en étais capable. J’en suis fière car elle a été bien accueillie et on m’a encouragée à continuer. Cette chanson parle de la douleur d’une mère après la perte de son enfant. Je l’ai écrite en hommage à mon cousin, décédé à l’âge de 26 ans. Le titre de la chanson est « Achimi » (Pourquoi).
Merci Célia ! Nous te souhaitons beaucoup de succès.
Célia interprète « Yettseggix wul iw » de Matoub :
https://youtu.be/7ytFdc0jzIs
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