Après une demande en mariage ultra romantique devenue virale fin août, l’actrice Lilyane Berkoune et le footballeur Yacine Zahi ont célébré leur union ce week-end de fin octobre. Les images et les vidéos ont circulé rapidement, prolongeant une histoire racontée en temps réel et pleinement assumée.
Lilyane est une actrice d’origine kabyle révélée par la télévision, silhouette de mannequin et jeu sensible. Yacine est milieu de terrain formé en Algérie, apprécié pour son style généreux et sa présence suivie sur les réseaux. Ensemble, ils composent un duo moderne. Elle entre tournages et mode. Lui entre terrain et communauté en ligne.
Le 27 août 2025 a imprimé la mémoire collective. Cœur de fleurs, néon Will you marry me, pluie d’étincelles, robe verte scintillante. La scène, rare en Algérie, a été publiée par le couple et a trouvé un large écho. Le mariage s’inscrit dans la même grammaire visuelle. Tout au long du week-end, reels et stories ont montré célébrations, coulisses et looks. Voir notre article dédié à la demande publique.
Quand il m’a dit « veux-tu m’épouser ? », mon cœur avait déjà dit oui depuis longtemps.
Lilyane Berkoune
Dans ses stories, Lilyane pose l’intention. Ce jour n’était pas un projet, mais un rêve réalisé. Elle dit avoir mis de côté les codes du métier. Je voulais être la mariée, pas l’influenceuse au travail. Des choix réglés de sa poche, des rituels assumés, une joie vécue sans brief. Elle remercie les présents et les absents, touchée par les prières et les mots bienveillants. De la demande à la fête, le fil conducteur reste clair. Un mariage vécu, pas exécuté. Une esthétique maîtrisée, portée par l’authenticité.
Fidèle à l’esprit de la tasdira, la mariée a composé un récit vestimentaire qui embrasse à la fois l’héritage et l’évasion. D’abord, la robe kabyle pose le décor : une pièce vibrante où broderies et ceinture dialoguent avec les bijoux, comme un hommage assumé à la transmission. Puis vient le caftan marocain, porté dans le rituel de la hamaria : coupe élégante, broderies minutieuses, perlage délicat, un moment suspendu qui convoque le faste et l’artisanat d’excellence.
En écho, le karakou créé par la maison Daha rappelle l’iconique élégance algéroise : velours, passementeries, ornementations d’or qui sculptent la silhouette et signent un sommet de la soirée. La robe blanche et la robe de soirée prennent ensuite la lumière, clin d’œil aux codes occidentaux désormais installés dans les mariages urbains, avant que le final ne s’ouvre sur la robe indienne (lehenga) : jeux de volumes, brocards et travail du fil pour une allure princière. De tenue en tenue, c’est toute une cartographie du style qui se dessine un voyage fluide entre cultures, époques et inspirations.
Dans un pays où l’intimité demeure précieuse, la demande publique puis la mise en partage des noces dépassent la simple mise en scène : elles signalent un changement générationnel. Une jeunesse assume désormais d’exprimer ses émotions au grand jour, et d’en faire un récit visuel continu, des premiers “oui” aux coulisses de la fête. Ce qui, hier, ne “se faisait pas”, s’impose aujourd’hui comme une tendance : couples, créateurs, photographes et lieux de réception orchestrent une couverture quasi temps réel, avec des codes internationaux, storytelling, esthétiques léchées, sans renier leurs ancrages algériens (rituels, musiques, karakou, robe kabyle). Un romantisme assumé, connecté, qui réconcilie tradition et contemporanéité.
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