Collection Prêt-à-Porter Été 2006 : les robes longues ont dominé les podiums avec panache. Fluidité, audace, transparence et sophistication se croisent dans les créations de quatre maisons de couture qui nous ont particulièrement marquées. Voici nos coups de cœur.
Elie Saab : entre féérie et sensualité
Le couturier libanais a une nouvelle fois captivé Paris avec une collection empreinte de romantisme et de lumière. Elie Saab réinvente la robe longue à travers des fourreaux aux drapés élégants, des plissés subtils, des volants aériens et une dentelle brodée de paillettes blanches mates. Sa mise en scène de la matière donne vie à des textures changeantes : broderies anglaises perlées, jeux de transparence et de lumière.
La silhouette est tantôt fluide, tantôt cintrée, avec des modèles bustier vaporeux, des tailles empire et des tissus nobles comme l’organza, la soie ou la mousseline. En point d’orgue, une somptueuse robe de mariée en tulle brodé de croisillons de perles, ornée de fleurs en soie et paillettes irisées, clôture le défilé dans une atmosphère magique.
Bill Blass : le raffinement passionné
Bill Blass nous transporte dans un univers de raffinement sensuel. Les tops en mousseline caviar, brodés de perles délicates, rencontrent des jupes en satin duchesse à la coupe impeccable. Les robes de soirée en taffetas pastel précèdent des ensembles à taille empire, élégants et gracieux.
Jeunes et flatteuses, les jupes ruchées agrémentées de liens aux hanches se distinguent par leur modernité. Les imprimés floraux et cachemire explorent une vaste palette de formes et de nuances, alliant tradition et créativité.
Alberta Ferretti : la légèreté maîtrisée
Avec sa collection Printemps-Été 2006, Alberta Ferretti confirme son statut d’alchimiste de l’élégance. Elle joue avec des tons doux et nuancés — beige rosé, gris perle, glycine, rose, jaune pâle, rouge carmin — et les sublime à travers des robes aériennes aux formes géométriques raffinées.
Plissés, croisements, inserts en contraste : chaque détail est pensé pour épouser le mouvement du corps. Les modèles empire se parent de brassières et jupes plissées, les robes en soie dorée s’accompagnent de petits manteaux, et les tailleurs affichent des vestes délicatement cintrées sous la poitrine. Tout respire la sophistication sans ostentation, dans un équilibre parfait entre légèreté et structure.
Christian Lacroix : poésie et opulence
La collection Haute Couture Printemps-Été 2006 de Christian Lacroix est un hymne à la couleur et à la féminité baroque. Entre dentelles, mousselines et fourreaux, il explore des palettes nacrées, florales, profondes. Ses robes tailles empire, ou façon déshabillés en soie, semblent prêtes à s’envoler sous les pas des mannequins.
Il convoque une féerie textile faite de superpositions, de transparences et de contrastes : robes de princesse à jupe bouillonnée, fourreaux en dentelle noire, silhouettes sculptées et évocatrices. Le clou du spectacle ? Une robe de mariée somptueuse, composée de froufrous en satin de soie, de cristaux étincelants et de perles. Lacroix signe une mode qui tutoie le rêve.
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