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DE DZIRIYA À DZIRIELLE : LES ARCHIVES

Rencontre avec Hidayette Mahgoune, artiste aux mille facettes

Elle chante, elle pose, elle joue, elle anime. Hidayette Mahgoune est de ces femmes qui ne rentrent dans aucune case. Entre ses études, ses apparitions télé, ses chansons engagées et son amour pour la scène, elle trace son chemin avec douceur, ambition et lucidité. La rédaction de Dzirielle l’a rencontrée.


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Hidayette, pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Hidayette Mahgoune, je suis née à Alger le 12 août 1985, mais mes racines sont kabyles, précisément d’Azeffoune.

Après un bac scientifique, j’ai commencé des études d’informatique à la faculté de Bab Ezzouar, avant de bifurquer vers la psychologie à Bouzaréah. Finalement, j’ai trouvé ma voie en interprétariat à la fac Centrale, où j’ai obtenu mon diplôme. J’ai aussi suivi une courte formation en journalisme avec le professeur Bachir Brikli.

Parallèlement à mon parcours universitaire, je suis modèle pour des magazines, comédienne dans plusieurs publicités, chanteuse avec trois titres à mon actif, et animatrice TV – notamment pour une émission sur l’ENTV consacrée aux chanteurs algériens.

Je suis curieuse de tout : j’ai suivi une formation en photographie et bientôt, inchallah, je serai diplômée en esthétique (maquillage et coiffure).

Comment avez-vous débuté dans ce milieu artistique ?

Tout a commencé à 16 ans, lorsqu’une équipe est venue tourner une série dans mon lycée. Tous les élèves étaient figurants, moi comprise. On m’a proposé de chanter le générique, et c’est là que j’ai rencontré le compositeur Redouane Bouhired avec qui j’ai enregistré La femme battue et L’Aïd.

À 18 ans, je me suis lancée dans le mannequinat pour des revues et des catalogues de mode traditionnelle. Puis, à 23 ans, j’ai tourné ma première publicité avec le réalisateur Djaffar Gacem, rencontré lors d’un événement de l’ENTV. Depuis, les projets se sont enchaînés, souvent grâce au bouche-à-oreille.

Qu’est-ce qui vous attire dans ces métiers artistiques ?

Que ce soit l’animation, le chant, le mannequinat ou la comédie, ce qui me guide, c’est toujours le plaisir : celui de me faire plaisir, celui de partager avec le public, celui de vivre des rencontres humaines et artistiques enrichissantes.

Vous considérez-vous comme une artiste complète ?

Non, pas du tout. Je me considère comme une artiste passionnée avant tout. Je vis chaque projet comme une expérience, sans chercher à tout maîtriser. Je veux juste créer, aimer, être aimée, et évoluer au gré des rencontres et des opportunités.

Avez-vous des projets à venir ?

Oui ! Une nouvelle émission est en préparation… mais pour l’instant, je garde la surprise.

Et pour votre avenir personnel, que souhaitez-vous ?

Avant tout, je souhaite la santé et le bonheur. Réussir ce que j’entreprends, fonder une famille un jour… tomber amoureuse, me marier, avoir des enfants. Ce sont des rêves simples, mais essentiels.

Quel regard portez-vous sur le milieu artistique algérien ?

Je ne suis pas totalement immergée dans ce milieu, donc je ne peux en juger que l’aspect extérieur. Ce que j’en vois me paraît respectable. Pour que les choses évoluent en profondeur, il faudra selon moi attendre l’arrivée de nouvelles générations avec une vision plus ouverte, plus libre.

Portrait d’une artiste libre et sincère, entre humilité et ambition.















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