Je suis en métal, souvent ronde, parfois carrée, avec des dessins de gâteaux danois ou de macarons parisiens. Mais dans mes entrailles, point de sucre. À la place : un mètre de couture, des bobines de fil, des boutons orphelins, une paire de ciseaux un peu rouillée et parfois… une vieille photo pliée, une lettre jaunie, un bout de dentelle “au cas où”.
Je suis la boîte des urgences et des souvenirs. Quand un ourlet lâche ou qu’une jupe a besoin d’un nouveau souffle, c’est moi qu’on convoque. Quand un enfant pleure un jouet cassé ou qu’un voile doit être épinglé d’urgence, c’est encore moi qu’on fouille, fébrilement, comme un coffre à trésors.
Je suis transmise, recyclée, détournée. Une fois, j’ai même gardé les boucles d’oreilles de la mariée jusqu’au lendemain du henné. Une autre fois, j’ai caché des billets pour un retour au bled. Et pourtant, je reste discrète, rangée dans un tiroir ou en haut d’une armoire, toujours à portée de cœur.
Tu m’as maudite quand tu étais petite. Mais aujourd’hui, avoue : tu en as une, toi aussi. Et tu sais quoi ? Je suis fière d’être vide de gâteaux… mais pleine de vie.
Alors dis-moi : qu’y a-t-il dans la tienne ?
Bassoum, une chroniqueuse au regard affûté et au cœur tendre. Avec humour et lucidité, elle savait décortiquer les travers et les beautés de la société algérienne. Ses mots vibraient d’amour pour son peuple.... Lire l'article
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Je suis un long ruban, parfois orange, parfois noir, parfois rose fluo — mais toujours fidèle. Mon nom, c’est kardoune, et j’ai vu plus de secrets capillaires que n’importe quel co... Lire l'article